Démarche plastique.​

Dans mes mains,

L’argile a d’abord été une matière à philosopher puis au fil de temps passés à ses côtés, elle s’est métamorphosée.

Elle est alors devenue un objet de recherche, celle d’un geste qui se devait sûr et intimement lié à la forme désirée.

Aujourd’hui, elle, qui est restée une matière humide soigneusement enveloppée, se manifeste dans mes mains et ma maison comme un écho de la vie, le ricochet d’un galet jeté sur un lac à l’eau figée.

Parce que matière vivante, vivante elle attend ou précipite le temps. Elle m’attend quand je dois rentrer pour manipuler ses organes. Elle me précipite dans son exigence quand je me retrouve dépendante de ses attentes.

Depuis ce grand saut que la vie m’impose de faire, la matière vivante, enfermée dans ces quelques pains bientôt oubliés, me tire et me pousse à la recherche de l’équilibre.

Les formes et l’émaillage sont des recherches intimement liées. Mes objets, comme j’aime à les nommer, sont les fruits d’une quête. Celle de faire se déplier, se déployer un possible.

Elle se manifeste alors et se met à respirer.

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